Pourquoi je suis devenue architecte d’intérieur : mon parcours, mes valeurs, mes déclics

Marie Heuman • 1 juillet 2025

« Tu as un métier de rêve ! »  — On me le dit souvent. Et c’est vrai : c’est un métier qui me passionne. Mais derrière cette affirmation, il y a un parcours pas toujours linéaire, plein de remises en question, des sacrifices et des moments forts.


Et si je vous racontais pourquoi j’ai choisi cette voie ? Promis, ce n’est pas une simple histoire de "j’aimais dessiner des maisons quand j’étais petite". (Bon, un peu quand même… mais pas que !) 😉

Mon parcours : entre rêve d’enfant et vocation affirmée


Très jeune, aux alentours de 12-13 ans, deux vocations me faisaient de l'œil : vétérinaire ou architecte. Deux univers en apparence très éloignés, mais qui, chacun à leur manière, me faisaient vibrer. D'un côté, le soin, l'utilité, la compréhension du vivant. De l'autre, la création, la transformation des espaces, la capacité à repenser l'existant. J'avais déjà ce petit quelque chose en moi, ce regard qui scrute une pièce et imagine instinctivement ce qu'elle pourrait devenir. À 13 ans, on a bien le droit de rêver grand, non ?

Comme beaucoup à cet âge, je suis passée par la fameuse phase « je veux sauver le monde ». Et dans mon monde à moi, ce sont les animaux qui comptaient le plus. Je n'en avais pas encore à la maison, et je pense que ce manque renforçait mon attachement. Alors à défaut d'un chien, je m'occupais de coccinelles, le temps d'un après-midi, en leur construisant une cabane miniature… mais digne de ce nom !

Je m'imaginais déjà bâtissant une clinique vétérinaire révolutionnaire, un véritable sanctuaire pour animaux. J'avais tout pensé : une boutique pour les chouchouter, un espace de dressage, un parc, un refuge, un centre de soins, un espace bien-être…

Un vrai temple du vivant ! Et, sans le savoir, je dessinais peut-être là mes premières esquisses d'architecte.


Alors, en classe de 3ᵉ, lorsque le stage d'observation s'est présenté, j'ai naturellement choisi le métier de vétérinaire. Et là… mes rêves se sont effondrés. Je m'imaginais opérer des animaux sauvés in extremis, partir sur le terrain dans des fermes, des réserves, des zoos…

Mais la réalité m'a vite rattrapée. À la place, j'ai assisté à des séries de castrations de chats, des consultations routinières pour vaccins… Rien de l'aventure ou de la vocation héroïque que j'avais fantasmée. En observant le quotidien des vétérinaires, j'ai compris que, même si je respectais profondément leur engagement, ce métier n'était pas fait pour moi. Je n'étais pas à ma place.

Parfois, il suffit d'une seule expérience pour comprendre ce que l'on ne veut pas… et surtout, ce que l'on veut vraiment.

Mais ce stage a été un véritable déclic. J'ai compris que les animaux resteraient une passion… mais pas une profession. Et, rétrospectivement, c'était sans doute un mal pour un bien. Comme si la vie me tendait une perche vers cette deuxième voie que je gardais en tête depuis toujours : l'architecture. Ce doute diffus que je portais en moi s'est transformé en évidence : ce que je voulais, c'était concevoir, repenser, imaginer. Ce stage m'a offert une boussole. Il m'a permis de faire un vrai choix.


À partir de là, un tournant s'est amorcé. Je me suis mise à me renseigner sur le métier d'architecte. J'ai eu la chance d'assister à la soutenance de diplôme d'une proche, étudiante à ce moment là à l'École d'architecture de Versailles. C'était passionnant… mais je sentais qu'il me manquait quelque chose. L'échelle me paraissait trop grande, trop distante de l'humain, trop technique aussi. Je cherchais un métier plus proche du quotidien, plus concret, plus créatif.


À la même époque, les émissions de décoration faisaient leur apparition à la télévision. C'était inspirant… mais là encore, il me manquait de la profondeur. Je ne me voyais pas me limiter à choisir des coussins ou repeindre des murs. J'avais besoin d'un vrai cadre, d'une démarche de réflexion, d'un équilibre entre l'esthétique et le fonctionnel.


Et un jour, j'ai découvert qu'il existait un métier qui réunissait tout ce que je cherchais : architecte d'intérieur. Un métier à échelle humaine, qui fait appel autant à la créativité qu'à la technique. Un métier où l'on imagine, conçoit, dessine, coordonne, transforme.

Là, j'ai su. J'avais trouvé ma voie. Ce jour-là, j’ai compris que ce que j’aimais vraiment, c’était transformer des espaces pour les rendre plus beaux, plus fonctionnels, plus vivants. Ce que je voulais faire, c’était aider les gens à se sentir bien chez eux. Et surtout, à vivre dans un intérieur qui leur ressemble, pas juste à suivre une tendance Pinterest.

Les prémices : de la chambre sans cesse réaménagée

à mes premières maquettes


Petite et adolescente, je ne savais pas encore exactement ce que je voulais faire, mais je savais ce que j’aimais faire :

  • J’adorais jouer aux Barbie, aux Playmobil, aux Petshop… mais ce que je préférais par-dessus tout, c’était leur créer des environnements, des univers entiers dans lesquels je les faisais vivre.
  • Dès 11 ans, j’étais déjà en mode « relooking total » de ma chambre : je déplaçais les meubles toutes les deux semaines, j’expérimentais la déco, je testais des ambiances.
  • Mes temps libres étaient remplis de jeux de déco sur ordinateur ou sur la Nintendo DS. Je pouvais passer des heures à imaginer des pièces, à choisir des luminaires, à agencer des meubles. En réalité, je passais plus de temps à construire la maison qu’à jouer avec les personnages !
  • Sur l’ordinateur familial, mon père avait installé un logiciel de modélisation 3D. Je m’amusais à y recréer mes propres intérieurs… déjà à la façon d’une pro !
  • J’aimais aussi beaucoup les activités manuelles, et je passais beaucoup de temps à dessiner.

Ces gestes, ces jeux, c’était en fait ma première école. Ce n’était pas juste pour m’occuper : c’était un vrai entraînement. Et j’ai compris, assez tôt, que ce n’était pas un simple loisir… ça m’animait profondément, ça me passionnait.


Au collège, les cours d’arts plastiques m’ont beaucoup portée. J’y ai eu mes meilleures notes, et surtout ce sentiment que j’avais « quelque chose » à exprimer dans ce domaine. Je m’en sortais encore avec un 13 de moyenne. Mais au lycée, la matière m’a littéralement dépassée (on peut dire que les maths ≠ mon truc 🤷‍♀️). Après une jolie moyenne de 4/20 au second trimestre, c’est devenu une évidence : je m’orienterais vers un bac Littéraire.

MA SCOLARITé : le 1er choix pour mon avenir


Faute de filière artistique dans ma région, et au vu de mon niveau exceptionnel en maths (😅), je me suis orientée vers un bac général littéraire, avec spécialité italien (oui, rien à voir). Mon objectif ? Intégrer une MANAA — la fameuse Mise à Niveau en Arts Appliqués, ultra sélective. À l’époque, on ne pouvait choisir que trois écoles, et les places étaient très limitées : seulement 15 par établissement.


Mon dossier n’était pas idéal : pas de portfolio artistique à présenter, et une moyenne générale autour de 12/20. Les profs ne croyaient pas en mon projet. Ils me déconseillaient carrément de postuler, en me répétant que les dossiers en dessous de 15 de moyenne n’étaient même pas regardés. Alors sans bagage artistique concret, sur le papier, mes chances étaient minces.


Mais j’y ai mis tout mon cœur. J’ai suivi mon instinct (et spoiler alert : j’ai bien fait !) : croquis, dessins, lettre de motivation… J’ai préparé mon dossier avec détermination, et j’ai été acceptée du premier coup, dans mon deuxième vœu d’école.

Et là, je peux vous dire… quel plaisir d’annoncer la nouvelle à tous ces profs qui n’y croyaient pas ! Ce petit moment de revanche intérieure, où tu te dis qu’ils auraient peut-être dû te soutenir un peu plus.

J’ai donc quitté ma région des Yvelines pour m’installer un an au Havre, en Normandie.
18 ans, premier appart, loin de papa-maman, nouvelle ville, nouvelles études, nouveaux amis… Une année de liberté, de découvertes, et (on va pas se mentir) un peu de débauche aussi ! J’ai bien profité des soirées étudiantes...


Mais surtout, j’ai découvert des cours passionnants : graphisme, mode, design d’espace, infographie, modèle vivant, peinture… Une immersion ultra complète, qui m’a définitivement confortée dans mon envie de travailler l’espace et faire un métier créatif.

Le bts : rentrer dans le vive du sujet


Après la MANAA au Havre, cap sur Caen pour la suite logique : un BTS Design d’Espace. Le programme était dense, plus ciblé, mais orienté principalement vers la scénographie et la micro-architecture locale. Sauf que moi, ce que je voulais, c’était du concret, du fonctionnel, du vivant. Des lieux à habiter, à ressentir. Des espaces du quotidien.


Pendant ces deux années, j’ai développé des compétences solides : plans techniques, modélisation 3D, maquettes. Mais pas seulement. J’ai aussi affûté mon regard, ma capacité d’analyse, ma manière de penser l’espace. On avait même des cours de philosophie appliquée à l’architecture : l’objectif, pousser la réflexion conceptuelle, affiner les intentions, donner du sens à chaque projet. J’adorais ces moments-là. Tout s’éclairait, tout devenait cohérent, tout prenait sens.


En deuxième année, j’ai décroché mon tout premier stage dans le milieu. Ça n’a pas été simple : j’ai galéré pendant des mois à trouver une entreprise. Et puis j’ai finalement intégré La Compagnie de Phalsbourg, sur leur tout nouvel outlet de luxe près de Lyon.

Mes missions ? Travailler sur la scénographie saisonnière, suivre le chantier de l’espace VIP, et concevoir le merchandising des boutiques : supports, agencements, univers visuels… Une vraie plongée dans le réel.


Cette expérience m’a offert une immersion précieuse. J’y ai découvert les enjeux techniques, la coordination des intervenants, le suivi de chantier… sans jamais perdre de vue la part créative. Un parfait équilibre entre rigueur et imagination.

LE MASTER : l'épanouissement et la concrétisation


Après avoir obtenu mon BTS haut la main, je ne me sentais pas assez formée. De plus, j’avais envie d’approfondir mes connaissances en architecture d’intérieur, plutôt que de rester sur du design d’espace général.


J’ai donc d’abord tenté le DSAA (Diplôme Supérieur des Arts Appliqués) dans des écoles publiques parisiennes. Mais je me suis de nouveau heurtée à une filière très sélective, avec seulement 15 places par an. Résultat : refusée.

Pourtant, cette fois-ci, j’avais une très bonne moyenne générale (15/20) et un beau portfolio…

L’échec pique, mais j’ai rebondi. Avec le soutien de mes parents, je me suis orientée vers le plan B : les écoles privées parisiennes.


J’en ai d’abord sélectionné une : l’école LISAA, qui m’a rapidement proposé un entretien. Bingo ! J’ai été acceptée directement. L’école me plaisait, le programme semblait intéressant, les professeurs étaient à la fois sympas et professionnels, et les projets variés et inspirants. Je me suis lancée !


J’arrive donc en 3e année (Bachelor 3). J’intègre une classe de 30 élèves, j’étais la petite nouvelle, et au début, il était difficile de s’intégrer. Les premiers projets commencent, et là, c’est la révélation, l’épanouissement : je M’ÉCLATE ! Je prends énormément de plaisir et découvre des matières comme le design, le graphisme, l’histoire de l’art, la technique… Là, je suis vraiment à ma place, parfaitement alignée.


J’enchaîne trois ans, je me sens bien, je trouve ma patte, je me forme et m’améliore.

En Master 1, je réalise un stage dans une agence d’architecture d’intérieur. Le concret me plaît, je suis confortée dans l’idée que je veux en faire mon métier (bon, à ce stade-là, c’était mieux, mais sait-on jamais…). Je poursuis en alternance dans la même agence : je gagne en responsabilités et en confiance, je découvre de plus en plus d’aspects du métier qui me passionnent (relation client, suivi de chantier). J’apprends par moi-même, me découvre très autonome et à l’aise.


Je travaille sur une multitude de projets : rénovation d’appartements parisiens, optimisation de studios, rénovation d’un coffee shop, aménagement et décoration de chalets à Méribel, ou encore création d’un écolodge au Brésil. C’est varié, et j’adore ça !


En parallèle, je jongle avec la réalisation de mon projet de diplôme. Une année très dense, intense, avec ses hauts et ses bas, ses sacrifices et sa fatigue.

J’enchaîne les charrettes jusqu’à 4h du matin et les nuits blanches. Le stress prend parfois le dessus, accompagné de la peur de l’échec, de décevoir, de ne pas être à la hauteur. Je mets ma vie sociale de côté, je travaille tous les week-ends. Je suis fatiguée, stressée, la tête prête à exploser, mais il faut tenir bon, c’est la dernière ligne droite !


Et le travail finit par payer…

Résultat : Master obtenu avec les félicitations du jury et une moyenne générale de 18/20 ! Une belle reconnaissance de tout le chemin parcouru. Six ans d’études. À la fois long et court. Je réalise que c’est fini. Un soulagement, un accomplissement, une fierté.


Puis, je prends conscience que tout cela appartient déjà au passé. Je m’accorde un temps pour profiter (et surtout me reposer !).

Et très vite, la question s’impose : « Et maintenant ? Qu’est-ce que je fais ? Quelle est la suite ? »

Un voyage qui fait du bien : se ressourcer pour mieux se lancer


Durant ces six années d’études, j’ai eu plus ou moins le temps de réfléchir à ce que je voulais faire plus tard, comment et pourquoi.


En BTS, je pensais décrocher un CDI après mes études. Je ne me sentais pas prête à être à mon compte, ce n’était même pas une question que je me posais. J’imaginais plutôt trouver un poste dans une agence d’architecture d’intérieur et y rester quelques années.


Puis, en Master, mon regard a changé. J’ai eu l’opportunité de réaliser quelques missions en sous-traitance parallèlement à mes études, ce qui m’a poussée à créer ma micro-entreprise en 2021 (la même année que mon diplôme et mon alternance, comme si cela ne suffisait pas). Petit à petit, j’ai pris confiance en moi et en mon travail. J’envisageais donc de me lancer directement à mon compte après l’obtention de mon diplôme. La micro-entreprise étant déjà créée, je n’avais rien à perdre.

Je me disais : « Je n’ai rien à perdre, je teste six mois à un an, et on verra bien. Au pire, je chercherai un CDI ensuite. »

Mais avant de me lancer, j’avais besoin de faire une pause, de me ressourcer, de prendre du temps pour moi et de me poser les bonnes questions. Car malgré ces six années, ma vision avait évolué, et je n’avais jamais vraiment pris le temps — surtout que je n’en avais pas trop — de réfléchir réellement à ce que je voulais pour mon entreprise : à quoi j’aspirais, où m'installer, quelles offres proposer, comment, pourquoi, et à quel prix.


J’ai donc décidé de m’accorder ce temps en partant trois mois au Canada avec mon chéri. Sans regret. C’était génial ! Un pays qui m’attirait depuis longtemps, des paysages incroyables et des gens hyper sympas ! Nous avons beaucoup bougé : Montréal, Toronto, Ottawa, Québec, la Gaspésie. Cela nous a permis de découvrir un mode de vie et une culture différents. Et surtout, ça m’a ressourcée ! J’ai pu prendre le temps d’établir un plan d’action pour mon retour, de me poser les bonnes questions.


Une fois rentrés, nous avons commencé par chercher où nous installer. Nous voulions quitter Paris (team province !) ; la Normandie, j’y avais déjà vécu pendant trois ans, et comme j’aime bien bouger et découvrir de nouveaux endroits (j’ai quand même déménagé cinq fois en six ans…), il était temps de changer à nouveau.


On cherchait une ville dynamique, agréable à vivre, attrayante… mais pas trop loin de la capitale non plus.

Mes parents avaient quitté les Yvelines quatre ans plus tôt pour s’installer à Blois. On connaissait donc un peu la région, et elle nous plaisait bien. On a commencé à chercher dans le secteur : notre cœur balançait entre Orléans, Angers et Tours. Et c’est finalement Tours qui a remporté la mise !

C’est donc une nouvelle aventure qui a commencé : à deux dans une nouvelle ville… et seule dans l’auto-entrepreneuriat.

Aujourd'hui : mon métier, ma passion, mes valeurs


La première année, je me suis consacrée à la sous-traitance. Je travaillais pour des agences parisiennes, à distance. Cela m’a permis de participer à des projets variés et de grande envergure.


Depuis avril 2024, je me consacre pleinement au développement d’une clientèle directe, majoritairement locale.


Aujourd’hui, je suis architecte d’intérieur et designer global.

Je me sens épanouie, alignée avec moi-même et avec mon métier.


Mon métier, justement, c’est un mélange subtil de :

  • l’écoute des besoins et des émotions de mes clients,
  • la maîtrise technique des contraintes et des volumes,
  • la créativité pour imaginer des espaces qui font sens,
  • la coordination de chantier, le suivi, la gestion,
  • et la création de visuels 3D photoréalistes pour faire rêver, rassurer, accompagner.


Je ne conçois pas un intérieur comme un simple agencement : c’est un lieu de vie, un cocon, un espace chargé d’émotions.


Si j’ai choisi ce métier, ce n’est pas seulement pour réaliser de jolies visuels 3D (même si, je l’avoue, j’adore ça). C’est parce que je crois profondément en certaines choses :

  • L’écoute, avant tout : chaque projet est unique, et un intérieur réussi, c’est avant tout celui qui vous ressemble.
  • La transparence : je ne vous vends pas du rêve, je vous accompagne dans la réalité — avec ses budgets, ses contraintes, ses imprévus. On les affronte ensemble.
  • La durabilité : je privilégie les choix intelligents et responsables, loin du « tout jeter, tout changer ».
  • La co-création : je ne suis pas là pour imposer un style, mais pour créer votre style, avec vous.


Parce qu’à mes yeux, un intérieur bien pensé n’est pas simplement esthétique : il transforme le quotidien. Il devient le reflet de soi, un espace qui apaise, qui soutient, qui inspire.

Ce que ce métier m’apporte

(et pourquoi je ne reviendrais en arrière pour rien au monde)


Ce métier est exigeant : la créativité doit être constante, la polyvalence est indispensable, les imprévus sont fréquents, la coordination essentielle, le terrain incontournable, et la relation client omniprésente.


Mais avant tout, c’est un métier de passion — un subtil mélange de technique, de psychologie, d’art, de gestion et d’expérience de terrain.


Grâce à ma persévérance, j’ai trouvé ma voie tôt. J’ai façonné mon projet, obtenu mes diplômes, et aujourd’hui, je vis de ce qui m’anime profondément : un métier en lequel je crois.


Alors oui, ce n’est pas toujours simple, surtout en micro-entreprise. Les journées sont longues, les chantiers parfois capricieux, les clients souvent stressés, et les logiciels qui plantent à 23h la veille d’un rendu… Les revenus sont très aléatoires, c'est les montagnes russes. Mais malgré tout, je n’échangerais cette vie pour rien au monde.


Chaque projet est une aventure humaine. Chaque mission raconte une histoire. Et chaque client que j’aide à se réapproprier son espace est, pour moi, une petite victoire.



Et puis, entre nous : quel autre métier permet de mixer art, technique, psychologie, gestion de crise et shopping de luminaires dans la même journée ? 😄

Conclusion : un parcours avec du sens


Devenir architecte d’intérieur, ce n’était pas une évidence au départ. C’était une intuition, une envie née à 13 ans, devenue aspiration, puis vocation. Une idée validée étape par étape, à travers chaque échec, chaque victoire, chaque remise en question.


Aujourd’hui, je transforme des espaces — et parfois des vies — en y apportant du sens, de l’émotion, et du concret.

Physiquement, humainement, profondément.


Ce métier est devenu une évidence en avançant. Il me ressemble, me nourrit, me challenge.

Et si vous aussi vous vous demandez ce que l’architecture d’intérieur peut changer pour vous — ou comment vous lancer dans ce métier — j’espère que ce petit bout de mon histoire pourra vous inspirer 💫

Mon parcours est guidé par la détermination, la créativité et l’exigence, et j’ai hâte de pouvoir les mettre au service de votre projet ✍️

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Architecte d’intérieur depuis 2021, je partage avec vous sur ce blog, «  Histoires d’intérieurs »  mes conseils, mes inspirations et les leçons tirées de mon expérience.

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